Imaginer, concevoir, orienter, faire comprendre, indiquer et transmettre sont les enjeux des designers lors de l’élaboration d’un projet. Ces enjeux sont valables aussi bien pour le monde tangible que pour l’intangible. Pour affirmer cela, il est important de comprendre l’évolution et la méthodologie de l’UX design et celles du design signalétique. L’UX design étant une discipline plus récente, elle a su trouver sa place dans le monde du design. Elle tend à satisfaire au maximum les besoins des usagers et à leur faire passer la meilleure expérience possible. Les interfaces que nous utilisons sont pensées pour la plupart de cette façon, si l’usager n’est pas satisfait de son expérience il ne la renouvellera sans doute pas. Pour élaborer une expérience satisfaisante de nombreux chercheurs, psychologues et architectes d’informations ont travaillé et émis des règles. Elles ont évolué au fil que les technologies ont évolué tout comme le rapport Hommes-machines.
Ce processus méthodique peut-il s’appliquer à la création de la signalétique ? Question à laquelle j’ai tenté de répondre tout au long de ce mémoire. La signalisation existe depuis l’Antiquité, elle a évolué vers la signalétique que nous côtoyons dans nos espaces tels que nos villes, nos musées, nos gares, nos entreprises et autres espaces traversés. La signalétique a pour enjeux d’orienter, de tracer un parcours et d’indiquer désinformations complémentaires. Chaque signalétique est singulière, elle doit prendre en compte l’architecture du bâtiment ou de l’espace mais aussi son contexte. Une signalétique de gare sera différente de celle d’un musée.
Après avoir énoncé les évolutions respectives de l’UX Design et du Design signalétique nous avons observé des points convergents comme les mécanismes profonds, les méthodologies et le fil d’Ariane.
Ces deux disciplines possèdent aussi des points divergents qui peuvent être des atouts ou des désavantages. Pour répondre à cette question de recherche, je me suis entretenue avec des graphistes ou UX designers.